___Ces prévisions
sont primordiales pour la protection des populations. En effet,
elles constituent la protection principale des populations vivant
au pied de ces montagnes de feu. Mais d’autres moyens de protection
doivent être mis en place pour venir en aide aux populations.
En effet les prévisions renseignent seulement sur les probabilités
d’une future éruption. La carte des risques est un
des moyen mis en place pour prévenir les populations. Grâce
à cette carte répertoriant les zones à risque,
les autorités locales sont plus à même de renseigner
les populations sur l‘évolution du volcan.
___De
plus, ces mêmes japonais ont également conçut
des habitations anti-chute de cendres. Les toits sont renforcés
pour supporter de lourd dépôts : leurs pentes sont
calculées et leurs chenaux surdimensionnés pour provoquer
une purge naturelle et les doubles portes et les filtres adaptés
limitent la pénétration des cendres dans les habitations.
Ils ont également mis en place des bunkers en béton
le long des routes pour protéger les passants. Mais les Japonais
s’occupent également des coulées de lave . Ils
ont en effet hérissé des barrières parallèles
aux courbes de niveaux qui stabilisent et contiennent les dépôts
éruptifs .
___Ils existent également les
moyens d’alerte comme les sondes, les capteurs de pression
ou les caméras vidéo reliées àun système
d’alarme, ce qui permet une évacuation immédiate
de la population. On a également pensé à vidanger
certains lacs de cratères de manière à limiter
la mobilité des coulés de boues. Et dans d’autres
lacs, ils ont soutiré les gaz dissous en eaux profondes ce
qui limitent un risque d’émanations massives du à
une inversion de pression.
___Des moyens colossaux
ont vu le jour a Tokachi sur l’île d’Hokkaido
: À l’amont des vallées conductrices de lahars,
de gigantesques digues composées de grilles métalliques
piègent les matériaux solides charriés (arbres,
rochers ), tout en laissant passer les éléments fluides.
Plus bas, des barrages disposés en chicanes (série
d’obstacles sur une voie afin d’imposéer un parcours
en zigzag) brisent l’élan et la vitesse des coulées
de boues. Celles ci se déposent, en aval, dans les bassins
de décantation. Au terme de ces filtres successifs, les coulées,
devenues quasiment liquides, sont canalisées dans des chenaux.
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